Une autre réalité de la rue au travers du rap et du street art.
Une autre réalité de la rue au travers du rap et du street art.

Une autre réalité de la rue au travers du rap et du street art.

Le rap est arrivé dans les années 80 pour tout changer. Ce style, qui fait partie de la culture hip-hop, est apparu à la fin des années 1970 dans les quartiers les plus marginaux de New York comme un dérivé du funk, et son apparition a constitué une véritable révélation dans le monde de la musique.

 

Pour la première fois, les rimes ont pris le dessus sur la musique urbaine et les rues sont devenues les temples d’un style qui cherchait à transmettre de manière poétique et artistique ce qui se passait dans un environnement plein de violence où la lutte contre le système était constante. De plus, le rap, bien qu’il ne le fasse pas habituellement, pouvait se passer de musique. Les MC, ou maîtres de cérémonie, comme on appelle aussi les rappeurs, pouvaient façonner leurs chansons en superposant leurs rimes sur une base musicale, aussi appelée beat, ou en les lançant simplement contre le silence.

                                                                                          LE FILM 8 MILES

de Curtis Hanson, avec Eminem et Kim Basinger, 2002.

A Detroit, en 1995, Jimmy Smith Jr. a des rêves plein la tête, mais il lui manque encore les mots pour les exprimer. Sa vie d’adolescent se déroule entre banlieue blanche et quartiers noirs, le long de cette ligne de démarcation que l’on nomme 8 Mile Road. En dépit de tous ses efforts, Jimmy n’a jamais franchi cette barrière symbolique et continue d’accumuler les déboires familiaux, professionnels et sentimentaux.

Un jour, il participe à un clash – une joute oratoire de rappeurs – où il doit faire face à Papa Doc, le chef de la bande des ” Leaders du Monde Libre “. Paralysé par le trac, il reste muet et doit quitter la scène sous les huées de la foule. Cette nouvelle humiliation l’oblige à un salutaire examen de conscience. Quelques jours plus tard, Jimmy se retrouve forcé de tenter un come-back…

8 Mile, c’est  le monde fascinant des battles de rap à Detroit, de ses joutes verbales. Et le destin d’un homme, B. Rabbit .
Un film sur la vie d’Eminem et la galère qu’il a connu avant de devenir l’immense star qu’il est aujourd’hui.
Une B.O. géniale , avec entre autres, le titre Lose Yourself écrit par Eminem qui recevra l’oscar de la meilleur chanson.
Du côté des acteurs, Eminem, pour son premier rôle à l’écran, réalise une très belle prestation.
Kim Basinger est sublime en mère solitaire .

Un film magnifique porté de bout en bout par la grâce et la puissance d’Eminem qui prouve qu’il est beaucoup plus qu’un simple chanteur de rap. Derrière sa caméra, Curtis Hanson, le réalisateur sait qu’il tient là un bijou à l’état brut.
Projetant sa lumière sur lui, il le fait briller de mille feux et signe ainsi un film d’une beauté et d’une force plutôt rare, très loin des clichés du genre. Il y a dans “8 mile” des accents de la “Fureur de vivre”.

       Faites le mur !” : Banksy quitte la rue pour le cinéma. L’as du “street art” raconte dans un film exaltant la vie de Thierry Guetta.                   Son double.

Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, les œuvres de Banksy offrent un regard différent – un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant. Banksy a fini par convaincre l’Anglais moyen que les véritables vandales de notre société sont ceux qui construisent des immeubles plus hideux les uns que les autres et non ceux qui dessinent sur leurs murs.

L’histoire veut qu’il ait un jour rencontré un Français du nom de Thierry Guetta, vendeur de fripes à Los Angeles, qui entendait filmer des artistes de rue, un dada très prenant pour lui.

 

Lorsque Guetta lui livre le résultat de ses années de tournage, Banksy est atterré : c’est épouvantable, littéralement irregardable. Il décide alors de retourner la caméra et, à partir de ce qu’a tourné Guetta, de faire un documentaire sur ce Français un peu fou (qui, entre temps, est devenu quasiment du jour au lendemain, un artiste particulièrement coté et hyper-productif).

Le résultat est un film à la fois drôle, tonique et particulièrement (im)pertinent, qui soulève de nombreuses questions sur le monde de l’art, la « valeur » des oeuvres et, peut-être aussi, sur la réalité du travail du dénommé T. Guetta (connu sous le nom de Mr Brainwash). En effet, il ne semble pas entièrement exclu que le tout soit une sorte de gigantesque canular (un canular à plusieurs millions de dollars…) revenant à « fabriquer » de toutes pièces un artiste de stature internationale !

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