Maria Svarbova est une photographe slovaque, née en 1988. Elle a étudié l’archéologie et la restauration, avant de commencer la photographie en 2010. Elle entame sa série de photographies la plus connue, Swimming Pools, en 2014, par des prises de vue à Zlaté Moravce, sa ville natale. Cette série met en scène des nageuses évoluant dans des piscines abandonnées et des bassins aux couleurs pastel, d’architecture soviétique
Les scènes de Mária Švarbová hautement saturées semblent capturer des avatars dans des mondes de rêve, mais chacune est informée par une architecture et des décors réels de l’ère socialiste.
Photographe autodidacte depuis 2010, Maria Švarbová est devenu une renommée internationale pour sa série « Dans la piscine » (2014 – en cours), qui lui a valu le concours Hasselblad Masters 2018.
En 2019, ses photographies formalistes rétro-tonées de baigneurs dans de vieilles piscines abandonnées à travers la Slovaquie ont été présentées en solo au musée américain du Minnesota Marine Art Museum.
Maria Svarbova est connue pour son style cinématographique et ses compositions polies et hautement contrôlées qui synchronisent les formes humaines avec les lignes sombres des environnements bâti – reflet de ses études en conservation de l’art et en archéologie.
Ayant à cœur de documenter l’architecture soviétique Maria Svarbova s’est intéressée en particulier, aux piscines de treize villes slovaques qu’elle a illustrées dans un projet artistique symétrique et hypnotique.
Sobrement intitulée “Swimming pool”, cette série de photographies qui lui aura permis d’être récompensée à plusieurs reprises, est un brillant mélange d’émotion et de poésie. Elle a mis un soin particulier à sélectionner plusieurs nageuses qui entrent en totale harmonie avec ces décors vintage. Qu’il s’agisse de leur coordination ou encore de détails comme leurs maillots de bain se mariant incroyablement bien avec le lieu, la jeune photographe délivre des sujets envoûtants.
La série « Dans la piscine » est le plus grand concept de Maria Svarvova à ce jour, qui l’a fait connaître et remarquer, projet commencé en 2014 et continuant à se développer jusqu’à ce jour.
Déclenchée par une recherche de lieux intéressants, sa fascination pour l’espace et lieux publiques a contribué à développer son style visuel.
La beauté stérile et géométrique des vieilles piscines donne le ton à ces photographies. Chacune d’elles représente une piscine différente, généralement construite à l’époque socialiste, à différents endroits de Slovaquie.
Il y a une qualité presque cinématographique dans les paysages hautement contrôlés que Maria capture.
Figés dans la composition, les nageurs sont aussi lisses et froids que les carreaux des piscines.
Les personnages sont à mi-mouvement, mais ils n’ont aucun caractère joyeux et ludique.
Le détachement artificiel, créé par la vision visuelle de Maria, permet un plaisir visuel unique, inaccessible dans la vraie vie.
Les couleurs vibrent doucement dans une ambiance onirique. Malgré le décor rétro, les images évoquent également un sentiment futuriste, comme si elles avaient été prises dans un endroit complètement étranger.
Il n’y a aucune émotion perturbante, il n’y a aucune individualité dans leur immobilité.
MERCI ….moi aussi j’ai des souvenirs de magnifiques piscines à Budapest dans ma jeunesse pendant l’occupation soviétique … la ville a gardé heureusement une partie de sa beauté…souvenirs souvenirs…
c’est froid mais beau
Superbe reportage 😍
Le style rétro, les teintes pastel et les doux reflets dans l’eau offrent une élégance visuelle captivante, poétique, feutrée et intemporelle ✨
Merci Véro pour cette belle composition visuelle, bravo pour ce magnifique travail 🥰🙏
ravie Christian
Tout nouveau pour moi. Merci beaucoup chère Véro
Sublime 👍👍👏🥰🥰🥰💙💖
ravie que ça te plaise
Je plonge à chaque fois dans tes diffusions Véronique..
Encore plus avec celle ci…🐟
Joyeuses Pâques..bises..🥰
merci Daniel
Personnellement, je trouve ces photos comme aseptisées, anesthésiées. Même les nageuses semblent figées dans une symétrie trop rigide de leurs corps. Tout est statufié.
je comprends
Les photos sont incroyables. Elles sont belles malgré une certaine froideur, qui correspond à la rigidité et l’ordre du système communiste. Les nageuses ressemblent à des clones, corps parfaits,la même taille et les maillots de la même couleur. Je me rappelle ces carreaux de faïence blanches, qu’ on trouvait dans les piscines, les cuisines et les salles de bains. Un documentaire intéressant qui fait appel à mes souvenirs.
j’imagine ma belle amie
Merci Véro pour cette nouvelle découverte avec cette artiste aux photographies
si particulières.
Une plongée…toute en symétrie, sophistication, couleurs travaillées ambiance années 60 , façon art déco Tres intéressant, comme toujours.
Des bises
Jacqueline
merci ma douce et à bientôt pour un déjeuner
Merci de nous faire découvrir cette photographe. Magnifique reportage.
de rien