La magie du noir et blanc.
La magie du noir et blanc.

La magie du noir et blanc.

Le noir et blanc permet de faire passer des messages.
Dans la photographie en noir et blanc, on revient à l’essentiel. On fait ressentir des émotions brutes. La couleur étant absente, le photographe doit utiliser d’autres techniques pour faire passer son message comme les lignes, les textures, les formes ou les perspectives.
En somme, le monochrome est le premier langage du photographe. Il apporte davantage d’authenticité et d’originalité aux photos. D’ailleurs, prendre une photo en noir et blanc ou en couleur sur le même sujet n’est pas perçue de la même façon et ne délivre pas le même message.

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                                                         Photo de Gordon Parks. Pour Lilly Daché, designer de chapeaux(1952)

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                                     L’élégance version soir et version plage. Le modèle Dovima pour Vogue, 1957   📷 Roger Prigent

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                                                                 D’écume revêtue…📷 Jennifer Stenglein pour The Lane

                                                                         Contrejours et jeux de lumières📷 Mario Antonino Ingegneri

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 Dégradés de gris, jeu de la lumière et de l’ombre portée sur le visage, qui lui donne une présence inouïe. Le regard s’en trouve aiguisé, l’arrête du nez sublimée, les lèvres prennent un relief d’une intensité qui retient l’attention.   📷 Uriel

Jeu de l’ombre et de la lumière, dégradé de noir et de gris, présence inouïe du sujet…  📷 Annemarieke van Drimmelen

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      Un effet illusion d’optique…On croirait une symétrie dans un miroir, mais non. On peut s’amuser au jeu des différences.

      Et puis les contrastes ! Le blanc, le noir, l’écume, l’eau, la peau… chaque texture est différente. Beaucoup de charme.

       📷 Louise Dahl-Wolf (américaine, 1895-1989),Twin at the beach, 1955

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                                      📷 Francis Giacobetti

Magie des ombres portées… et le nu s’en trouve subtilement habillé…    📷 Kessler Tran

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Marie-Sophie Deglume, née en 1967, est une photographe française basée à Bruxelles, en Belgique, qui a commencé à faire de la photographie de rue minimaliste à Marrakech il y a dix ans.

L’artiste déclare :

“Ces quelques contemplations photographiques réalisées ces dix dernières années au Maroc ont pour point de départ ma fascination pour le jeu de l’ombre et de la lumière.
Depuis le début, je me sens profondément inspiré par la danse incessante entre la lumière et ses ombres.
Je recherche un dialogue sobre dans mes compositions et j’essaie de capter le moment unique présent devant moi.
Mon approche se veut intimiste, intemporelle et mon regard sur l’humain, discret.”

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J’aime le doux dessin de ces ombres portées produisant sur la peau de si jolis effets.
Elles soulignent les courbes et subliment le corps, réalisant ainsi un délicat et somptueux décor. 

Mikhail Faletkin est un photographe indépendant d’origine russe. L’art, le nu artistique, le genre, la rue, le portrait et le portrait de genre sont quelques-uns des genres dans lesquels il photographie.

Ses approches artistiques préférées sont les ombres, les reflets, les réfractions et la photographie intellectuelle, et il s’inspire de la nature, de l’art, du théâtre, de la musique, de la beauté féminine, de la lumière et de la vie elle-même. 📷 Mikhail Faletkin

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Dégradés de noir et de gris…
Le jeu de la lumière et des ombres portées met particulièrement en valeur le sujet de cette composition, la somptueuse Katerine Hepburn.

📷 Ernest A. Bachrach

   A quoi pense cette jeune femme ?     📷 Gunars Binde — 1970

Le jeu de la lumière met particulièrement en valeur le sujet de cette composition.    📷 Jessica Diaz

          Charme de la photo N&B qui met si bien en valeur le sujet, ici des femmes devinées     📷 Sergei Romanov (Russe, 1970)

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Il m’arrive parfois de penser que je ne suis pas une femme ; que je suis le rayon de soleil qui éclaire cette barrière, ce coin de sol.

Il m’arrive parfois de penser que je suis les saisons, le mois de janvier, le mois de mai, le mois de novembre : que je fais partie de la boue, du brouillard et de l’aube.

Virginia Woolf “Les vagues”

“Delphine Seyrig”, 1962, 📷 Agnès Varda

21 commentaires

        1. Michel

          Complètement d’accord, le noir et blanc fait ressortir les émotions selon la profondeur et les contrastes. La luminosité selon les photos permet de mettre l’accent sur telle ou telle chose. La sensualité est à son paroxysme sur le noir et blanc ! Merci Véronique 🫶

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