LéZ’ArTs à Paris
LéZ’ArTs à Paris

LéZ’ArTs à Paris

Véro et Thierry reviennent d’une semaine de visites culturelles à Paris.
Voici leur reportage photos. A déguster sans modération. 

Lundi : le Centre Georges Pompidou.

Pour la première fois, le Centre Pompidou Paris présente une monographique de l’œuvre du peintre indien Sayed Haider Raza (1922 – 2016) qui a vécu et travaillé en France de 1950 à 2011. Le parcours de l’exposition, présentée de manière chronologique, dévoile près de 100 peintures pour suivre les développements formels et conceptuels d’une œuvre moderne exemplaire des dynamiques transculturelles et de leurs enjeux dans l’art du XXe siècle.

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Hommage à Germaine Richier,

première sculptrice exposée au

Musée national d’art moderne en

1956, cette rétrospective du centre

Pompidou, rassemble

près de 200 œuvres – sculptures,

gravures, dessins.

Avec ses figures anthropomorphiques aux proportions atypiques, alternant entre des jambes filiformes et des torses géométriques, des corps gros et maigres, des silhouettes réalistes et abstraites, l’œuvre de Germaine Richier représente incontestablement un pan majeur de la sculpture du XXᵉ siècle. Du Griffu, sculpture démoniaque suspendue au plafond et inspirée de la tarasque, cet animal issu du folklore provençal, à un corps de jeune femme d’un réalisme saisissant malgré des membres manquants, Germaine Richier étonne par sa versatilité et ses multiples influences.

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Mardi : musée Maillol, musée Bourdelle et maison de la culture du Japon.

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Deux caractéristiques du travail d’Erwitt:

  • l’humour
  • le cadrage d’un espace puis shooter la photo quand il se passe quelque chose dans cet espace.
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La réouverture du musée atelier Bourdelle + Philippe Cognée

À l’occasion de sa réouverture, le 15 mars 2023, le musée Bourdelle consacre à Philippe Cognée (né en 1957) sa plus importante rétrospective à Paris. Déployée dans l’aile conçue par Christian de Portzamparc, l’exposition « Philippe Cognée. La peinture d’après » est articulée autour du Catalogue de Bâle, un ensemble vertigineux d’un millier de pièces de l’artiste. Peintre, mais aussi sculpteur, Cognée dialogue avec ses pairs, parmi lesquels Antoine Bourdelle, figure tutélaire assumée.

Une disposition fraîchement remaniée au Musée Bourdelle.
Le nouveau parcours propose un angle chrono-thématique, au plus proche de la justesse et de la variété de création d’Antoine Bourdelle, où les œuvres sont présentées dans un contexte qui aspire à traduire sa réflexion et sa vision artistique. Le principe ? Donner un maximum de clés aux visiteurs afin d’appréhender les enjeux de la vie de Bourdelle, et mieux comprendre sa contribution à l’histoire de la sculpture depuis son époque jusqu’à la nôtre.

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Ken DOMON à la maison de la culture du Japon

Avis aux amateurs de clichés réalistes ! Ce printemps et cet été, la Maison de la Culture du Japon à Paris nous offre un très beau voyage à la découverte du travail de Ken Domon (1909-1990). Tout simplement intitulée « Ken Domon, le maître du réalisme japonais », cette exposition gratuite est la première en France consacrée à ce grand photographe né à Sakata et considéré comme l’un des plus célèbres photographes nippons du XXe siècle.

Cette installation dévoile une centaine de clichés, pris entre les années 1930 et 1970. L’occasion de découvrir toute l’étendue du travail signé Ken Domon ; de son approche du photojournalisme au début de sa carrière à son touchant témoignage sur Hiroshima, en passant par ses saisissants portraits d’enfants des rues et de célébrités, sans oublier sa fascination pour les anciens temples et la sculpture bouddhique.

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Mercredi : le musée du quai Branly - Jacques Chirac

                        Songlines, Chant des pistes du désert Australien.

Le mot “songline” renvoie à un système de connaissances propre aux populations autochtones d’Australie. Des histoires inscrites au cœur des territoires y consignent les savoirs écologiques, cosmologiques, topographiques et sociaux nécessaires au développement durable des sociétés.

Explorant les songlines de trois régions du centre et de l’ouest de l’Australie, toutes liées à l’histoire fondatrice des Sept Sœurs, cet ouvrage retrace des pans de ce récit d’envergure universelle, tel que souhaitent le transmettre aux jeunes générations les aînés de ces communautés aborigènes.

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Les Sœurs et leur implacable poursuivant, un sorcier aux multiples visages, se révèlent ainsi dans une narration sensorielle. Elles apparaissent et disparaissent continuellement dans les paysages, à l’intérieur des sources, dans les collines, les rochers, les arbres – et jusque dans les étoiles qui nous surplombent.

 

                                                            KIMONO.

Vêtement emblématique et caractéristique de l’identité du Japon, le kimono est aujourd’hui une pièce incontournable de la mode. Des écoles de samouraïs aux podiums, des acteurs de kabuki aux stars de la pop internationale, pleins phares sur une tenue qui transcende les catégories et les frontières.

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Apparu il y a plus de mille ans, le kimono – littéralement « ce qui se porte » – incarne aux yeux des Japonais la culture et la sensibilité nationales. C’est au début de l’ère Edo (1603-1868) qu’il devient l’habit traditionnel par excellence, porté par l’ensemble des Japonais, indépendamment de leur statut social ou de leur genre. Un âge d’or qui voit l’extraordinaire développement de sa production et la naissance d’une culture de la mode grâce à l’engouement du monde du spectacle. Célébrités et élégants de l’époque – acteurs de kabuki en tête – devenant alors les premières icônes de mode japonaises.

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S’il atteint timidement les côtes européennes à la fin du 17e siècle, c’est dans les années 1850, avec l’ouverture du Japon au commerce extérieur, que le kimono s’exporte vers un Occident alors fasciné par son caractère exotique. L’enthousiasme soulevé par sa forme ou ses tissus transforme profondément et radicalement la mode du continent quelques décennies plus tard. Dépassant par la suite son statut de symbole, désavouant son caractère traditionnel et intemporel, il ne perdra rien de sa superbe entre les ciseaux des plus grands stylistes du monde entier (comme chez John Galliano ou Alexander McQueen) ou dans les rues de l’archipel, revisité de façon innovante et parfois subversive par de jeunes Japonais.

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14 commentaires

    1. Auché-Harreau

      Toutes sont magnifiques…magnifique jardin musée Bourdelle, Kimono génial, erwitt humour, Songlines belle découverte…
      Les photos sont top…comment top er présentation agréable…
      Bravo Vero et Thierry

  1. Jacqueline Seva

    Merci de nous faire partager vos belles découvertes.
    En particulier les superbes oeuvres du peintre indien Sayed Haider Raza dont je n’avais jamais entendu le nom .
    Bravo pour ce beau site.

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