WOODROW NASH, le Maître de l’art Nouveau Africain.
Coups de cœur
WOODROW NASH, le Maître de l’art Nouveau Africain.
Coups de cœur

WOODROW NASH, le Maître de l’art Nouveau Africain.

Dans la tradition des grands maîtres, la passion dévorante de Woodrow Nash pour élever l’esprit humain prend la forme de sculptures. 

Né à Akron, dans l’Ohio, à la fin des années 40, Woodrow Nash est le produit d’églises sanctifiées, d’images télévisées des années 50 et d’écoles de quartier noires dirigées par des éducateurs de la classe moyenne à prédominance blanche. Le jeune étudiant s’est plongé dans l’art à une époque où les artistes ne recherchaient rien de moins que l’honnêteté à l’ancienne dans leur imagerie. En tant qu’artiste indépendant, il réalise des peintures murales pour des institutions locales et travaille comme illustrateur. En 1975, il quitte Akron pour les lumières de New York, où il devient illustrateur de mode. Il y conçoit et illustre également des albums pour des labels de jazz qui représentent de grands noms tels que Father Hines, Cat Anderson, Arnett Cobbs et Jeff Lorber Fusion.

En 1977, armé d’un diplôme d’art commercial de la Pels School of Art de New York, il travaille en tant qu’illustrateur indépendant. Moins de dix ans plus tard, son parcours artistique le ramène dans l’Ohio, où il travaille comme illustrateur technique chez Goodyear Aerospace Corporation, puis comme illustrateur pour American Greetings Corporation.

En 1991, Woodrow s’est installé à Madison, dans le Wisconsin, et a travaillé comme artiste graphique, un métier qui a subi l’infiltration complète de l’ordinateur et de l’imagerie électronique. Bien qu’il s’agisse toujours d’une forme d’art, elle semble à des années-lumière de l’expression tactile offerte par la manipulation de l’argile. “Je suis à la recherche d’une expression qui transcende les frontières culturelles. Cette attitude conduit de nombreux artistes vers l’étrange et l’oblique ; pour Woodrow, la recherche l’a conduit au fondement même de l’humanité – l’Afrique et la culture tribale mondiale.

Les sculptures de Nash Woodrow transmettent les délicatesses humaines et l’harmonie intérieure.

En examinant le physique masculin et féminin contemporain, il explore la forme naturelle et la mythologie du corps. Incorporant divers styles et techniques utilisant le grès, la faïence, la terre cuite ou la porcelaine, le travail de Nash est cuit électroniquement, cuit à la fosse ou via un effet « raku », créant une marque « African Nouveau » qui lui est propre.

Bien que les images soient africaines, en général, le concept est celui du Bénin du XVe siècle, avec les proportions gracieuses et élancées et les longues lignes ondulantes de l’Art nouveau du XVIIIe siècle.

Dans ses pièces, Nash atteint son objectif d’intégrer l’expression, un symbolisme complexe et une esthétique sophistiquée pour créer des incarnations saisissantes de l’âme humaine et de la sensualité.

Aujourd’hui, le travail de Woodrow Nash est collectionné à l’échelle internationale. Les données démographiques de ses collectionneurs n’ont pas de frontières raciales et incluent tout le monde, des professionnels en activité aux personnalités sportives aisées et aux superstars du divertissement.

Woodrow Nash crée un sentiment de mystère et de charisme dans chacune de ses sculptures. À travers ses pièces, Nash atteint son objectif d’intégrer l’expression, un symbolisme complexe et une esthétique sophistiquée pour donner des incarnations saisissantes de l’âme et de la sensualité humaines.

Woodrow Nash fabrique des bustes sculpturaux aux yeux vides envoûtants qui combinent les proportions élancées de l’ art béninois du XVe siècle et une esthétique Art nouveau du XVIIIe siècle pour créer un style que Nash décrit comme « nouveau africain ». Les bustes en céramique cuite de Nash sont habillés de costumes et de bijoux extravagants et peints avec des motifs et une iconographie séduisants qui vont des rayures et des schémas géométriques imbriqués aux silhouettes humaines épurées. Ses sujets sont ornés de luxueuses capes perlées, de colliers de coquillages et de couvre-chefs très figurés; leurs peaux texturées “raku” proviennent de la méthode de cuisson électronique unique de Nash.

17 commentaires

    1. Sylvia

      Un univers peuplé d’êtres d’une grande élégance. C’est la première fois que je vois des sculptures d’êtres parés ainsi, des bijoux et des tatouages. Merci pour cette découverte.

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