LéZ’ArTs à Paris, suite…..
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Jeudi : fondation Louis Vuitton, musée Guimet, MAM (musée d'art moderne)

Jean-Michel Basquiat – Andy Warhol, 2 artistes majeurs du 20e siècle exposés ensemble à Paris
Témoin de leur amitié et de cette production commune, Keith Haring (1958-1990) décrit les quelques 160 toiles peintes à « quatre mains » entre 1984 et 1985 dont une centaine exposée dans le cadre de l’exposition, comme une « conversation advenant par la peinture, à la place des mots » et deux esprits fusionnant pour en créer un « troisième, séparé et unique ». Et il est vrai que Warhol comme Basquiat s’expriment à l’unisson dans ces tableaux. Basquiat trouve chez Warhol, qu’il admire, un nouveau langage artistique et Warhol renoue avec les grands ensembles et la peinture aux côtés de Basquiat.

Afin de restituer la scène artistique du downtown new-yorkais des années 1980, des œuvres individuelles de chaque artiste, ainsi qu’un ensemble de travaux d’autres personnalités, de Keith Haring à Jenny Holzer, en passant par Kenny Scharf et bien d’autres… sont également présentées.

La célèbre série de photographies aux gants de boxe réalisée par Michael Halsband pour le poster de l’exposition de Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol en 1985, vient également enrichir le parcours de l’exposition qui s’ouvre sur une série de portraits croisés, Basquiat par Warhol, Warhol par Basquiat. Elle se poursuit dans la totalité des galeries de la Fondation avec les premières collaborations entre les deux hommes, montrant comment leurs œuvres dialoguent entre elles. Au-delà des styles et des formes, elle met également en avant des sujets cruciaux comme l’insertion de la communauté afro-américaine dans le récit nord-américain, un continent dont Warhol a été un des grands fabricants d’icônes.

 

Si vous aimez l’art contemporain, vous ne voudrez pas manquer l’exposition « Basquiat × Warhol, à quatre mains » qui se tiendra à la Fondation Louis Vuitton du 5 avril au 28 août 2023. Il s’agit de la plus importante exposition jamais consacrée aux œuvres que Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol ont peint ensemble entre 1984 et 1985.

HIROSHIGE et L’EVENTAIL, voyage dans le Japon du 19ème siècle.

Jusqu’au 29 mai, le Japon du 19e siècle s’expose au musée Guimet. Découvrez un pan méconnu de l’œuvre du maître de l’estampe, Utagawa Hiroshige : les estampes pour éventails. Objets éphémères et peu coûteux, les éventails d’Edo deviennent rapidement le support de la créativité des artistes de renom. Les pages exposées au musée Guimet sont montrées pour la première fois en France. Non découpées et dans leur premier tirage, ces estampes sont uniques.

C’est à un objet du quotidien du XIXe siècle japonais que le Musée national des arts asiatiques Guimet consacre sa nouvelle exposition, « Hiroshige et l’éventail, voyage dans le Japon du XIXe siècle ». Un accessoire qui, à l’époque, « ne valait guère plus qu’un bol de nouilles ».
Utilisé communément par les hommes comme par les femmes pour se rafraîchir pendant les mois chauds et humides, l’éventail plat (uchiwa) – qui se distingue de l’éventail plissé –, réalisé en bambou et papier, était vendu à la criée dans la rue ou dans des kiosques. Orné de fleurs, d’animaux, de visages ou de paysages, l’accessoire devint un support d’expression pour les artistes de l’estampe.

Objets de consommation périssables, ces éventails n’ont, sauf rares exceptions, pas été conservés. Mais des modèles, non découpés et non montés sur armature, rangés dans des albums par les éditeurs, à l’abri de la lumière et des manipulations, ont échappé à la destruction. Les œuvres que présente l’exposition sont signées d’Utagawa Hiroshige (1797-1858), l’un des maîtres de l’époque Edo (1603-1868), dont les gravures de paysages jouèrent un rôle majeur dans l’essor du « japonisme » en Europe.

Le Musée d’Art Moderne de Paris présente la première grande rétrospective consacrée à l’artiste norvégienne Anna-Eva Bergman (1909-1987), figure-clé de la peinture de l’après-guerre, artiste libre et visionnaire, dont l’œuvre plastique, caractérisée par l’emploi de la feuille d’or ou d’argent, est une puissante célébration de la beauté de la nature, des paysages du Nord et de la Méditerranée.

Zao Wou-ki au MAM

L’exposition Zao Wou-Ki au Musée d’art moderne (MAM) de la Ville de Paris, à l’occasion des dix ans de la disparition du peintre chinois (1920-2013). Jusqu’au 1er décembre 2023.
Fruit de deux donations de son épouse Françoise Marquet-Zao en 2018 et 2022 et d’acquisitions antérieures, ce fonds est l’un des plus importants des collections publiques en France.
Grand maître de l’abstraction lyrique, l’artiste japonais arrivé en France en 1948 a nourri son processus créatif au contact de ses amis artistes, poètes, musiciens, peintres ou écrivain

.”À la croisée de deux mondes, l’œuvre de Zao Wou-Ki est “un modèle de recherche de l’harmonie entre l’Orient et l’Occident” (Claude Roy). Parfait équilibre entre abstraction occidentale et tradition picturale chinoise, sa peinture est un hommage à la lumière, au mouvement et au silence.”

15 commentaires

  1. Nelly VAN DAMME

    Je ne suis pas fan de Basquiat ni warhol mais les commentaires me donnent envie d’y aller. Quant à Zao Wou Ki là je demeure très fan et donc j’irai avant la fin de lexpo. MilMerci pour cette presentation

  2. Luc Berthelier

    Merci pour tous ces appétissants rendez-vous, toujours avec des commentaires pertinents. Malheureusement pour l’instant, toutes sorties sont plus que complexes pour moi. Amicales pensées 💋 LuLouf 🙂🙃🙂

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