Le sentiment amoureux fascine depuis la nuit des temps et apparaît sous toutes ses formes dans l’histoire de l’art. Que l’on parle d’un flirt, d’un premier émoi, d’un moment intime ou encore d’une étreinte passionnée, chaque représentation du baiser nous plonge dans une époque de l’histoire et nous en dévoile un peu plus sur les mœurs ou la vision d’un artiste. En se penchant sur ces célèbres représentations du baiser en peinture, on constate avant tout que l’on s’embrasse depuis fort, fort longtemps…
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Mark ARIAN, peintre.
LA CHAIR ET LE SOUPIR
Je suis ta chair,
la chair choisie de ton esprit.
Tu ne pourras jamais me rendre visite dans le jour
avant que le lavage pur du rêve
ne m’ait incinéré
pour me rendre à toi dans des pages de poésie,
en soupirs de longue attente.
J’ai peur de ma douleur
comme si ta douceur
pouvait la faire mourir
et me priver ainsi de ce paysage mystérieux
que sont les souvenirs.
Je suis pleine de rituels
et de la logique des souvenirs
qui vient plus tard, quand elle affronte ma vie
le récit de la vérité quotidienne,
le rêve noyé dans l’eau.
Je suis aussi mystérieuse que n’importe qui,
chacun de mes mouvements est un miracle
et tu le sais,
mais le grand pas
que je peux faire est de venir à toi
(un voyage sans fin sans rafraîchissement,
peut-être un voyage qui me conduirait à la mort
car je suis le chant et la longue route).
Le chant meurt, il va mourir
dans les entrailles de la terre
car je suis la mesure
de votre grand spectacle d’homme.
Alda Merini
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Illustration de Christian Schloe
» Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s’engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s’évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
Paul ÉLUARD
, « L’Amoureuse «
Naiden Stanchev (Bulgarie), « Maintenant et pour toujours »
« Tu m’as montré ce qu’était l’amour,
et j’ai vu « My Forever »
dans tes yeux. »
Sreena KS
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Danseurs de flamenco, Hamish Blakely, 1968, britannique
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Yves Trémorin. Les Amants Magnifiques, 1989.
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Théodore Lundberg, (1852-1926), « Onda et Roccia » (1897), statue en marbre.
« Et ce baiser dure
plus que le silence, plus que la lumière. »
Pedro Salinas
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Jeremy Irons et Juliette Binoche dans le film « Fatale » de Louis Malle.
» On aime toujours trop quand on aime vraiment.
L’excès est de rigueur. »
Éric-Emmanuel SCHMITT
Yves Montand et Edith Piaf dans le film « Étoile sans lumière », 1946
« Étoile sans lumière » est un film dans lequel Piaf joue et chante.
Le réalisateur est Marcel Blistène, qui en était à son premier long métrage.
Édith Piaf est bien sûr l’attraction principale, mais ce film met également en scène Yves Montand lors de ses débuts au cinéma.
Piaf et Montand vivaient à cette époque une histoire d’amour passionnée. Leur amour traverse l’écran.
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» Abélard et son élève Héloïse » peints par E. B. Leighton en 1882.
Héloïse et Abélard sont deux amants célèbres du Moyen Âge. Leur histoire constitue un mythe de l’amour impossible.
Héloïse, jeune fille de 16 ans, et Pierre Abélard, son professeur qui était un savant mathématicien tombent amoureux. Cependant, l’oncle d’Héloïse refuse que sa nièce s’unisse avec cet individu. Pour pouvoir vivre cet amour, Héloïse, enceinte, est alors obligée de s’enfuir avec son bien-aimé. Une fois arrivés en Bretagne, les deux amants se marient. Hors de lui, l’oncle ordonne à ses serviteurs de les poursuivre et de castrer Abélard. Héloïse, alors âgée de 18 ans, entre au couvent et devient une sœur sur ordre d’Abélard.
Fidèle à Abélard, elle ne l’oublia jamais. Son amant devient également moine. Elle prit la direction de l’abbaye du Paraclet. Tout au long des années où elle la dirigeait, elle ne cessa de lui composer des lettres d’un amour brûlant. À la mort d’Abélard, son cercueil, sous l’ordre d’Héloïse, fut transporté à l’abbaye. Ainsi, même après la mort, ils resteraient unis à tout jamais.
En 1817, leurs corps furent transposés au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. Chaque année, leurs tombes sont fleuries des milliers de fleurs apportées par les couples d’amoureux en souvenir de cette union.
» Un coup d’épée guérit et cicatrise très vite, dès qu’un médecin s’en occupe, tandis que la blessure d’Amour empire plus elle est près de son médecin. «
Chrétien de Troyes
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Gustav Vigeland, norvégien, 1869-1943, « Eros » dans le parc d’Oslo.
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Nino Orlandi
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« Ceux qui sont les plus difficiles à aimer sont ceux qui en ont le plus besoin ».
Socrates
Photo de Kurt Hutto
“Mais la mauvaise chose avec le sommeil n’est pas le rêve. La mauvaise chose c’est ce qu’ils appellent se réveiller… ”
Julio Cortázar.
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Le Baiser, 1868 ; huile sur toile de 92 X 92 cm ; palais des Beaux-Arts de Lille, Carolus-Duran (1837-1917).
« Un grand amour ne suffit pas à détacher l’être qu’on aime si l’on ne sait en même temps remplir toute la vie de l’autre d’une richesse sans cesse renouvelée… « Climat, 1928, André Maurois
« Aprés le départ d’Odile ma vie fut très malheureuse. La maison me semblait si triste que j’avais peine à y rester…J’étais agité par de vagues remords, pourtant je n’avais rien de précis à me reprocher. J’avais épousé Odile que j’aimais, alors que ma famille eût souhaité pour moi des mariages plus brillants; je lui avais été fidèle jusqu’à la soirée avec Misa, et ma brève trahison avait été causé par la sienne….Je commençais à entrevoir une vérité pour moi très nouvelle sur les rapports qui doivent exister entre les hommes et les femmes. Je voyais celles-ci, êtres instables, toujours à la recherche d’une forte direction qui fixerait leurs pensées et leurs désirs errants ; peut-être ce besoin créait-il pour l’homme le devoir d’être cette infaillible boussole, ce point fixe. Un grand amour ne suffit pas à détacher l’être qu’on aime si l’on ne sait en même temps remplir toute la vie de l’autre d’une richesse sans cesse renouvelée…Les femmes s’attachent naturellement aux hommes dont la vie est un mouvement qui les entraînent dans ce mouvement, qui leur donnent une tâche, qui exigent beaucoup d’elles….Au lieu de comprendre ses gouts, je les avais condamnés ; j’avais voulu lui imposer les miens… »
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Alex Alemany est un peintre espagnol connu pour ses œuvres hyperréalistes et surréalistes qui explorent souvent les thèmes de l’identité, du temps et de la condition humaine. Né à Gandia, Valence, en 1943, Alemany étudie les Beaux-Arts à la Real Academia de Bellas Artes de San Carlos de Valence. Il a été reconnu au début de sa carrière pour sa maîtrise technique et son mélange unique de réalisme et de surréalisme.
Les peintures d’Alemany se caractérisent par leur attention méticuleuse aux détails, leurs riches palettes de couleurs et leurs compositions complexes. Il utilise souvent des techniques classiques pour créer des scènes contemporaines qui brouillent les frontières entre réalité et imagination.
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« El Baile », de la peintre française contemporaine Johanna Perdu
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Peinture de Ju Baiz
Il adossa Marie contre sa poitrine et lui parla à l’oreille, lentement. Des mots usés, des mots neufs, des mots denses, chargés d’amour.
Des mots inépuisables.
Des mots simples, des mots vrais :
– Je t’aime. Tu es ce qui m’anime. Je n’ai aimé que toi.
Andrée Chedid
« Depuis longtemps », (2002) de l’artiste français Gérard Schlosser (1931-2022), peinture acrylique sur toile,147 x 115 cm
Ses scènes étaient souvent peintes sur toile sablée.
Gérard Schlosser étudie l’orfèvrerie à l’Ecole des Arts de Paris de 1948 à 1951 et, après une courte période d’études à l’Ecole des Beaux Arts, décide de se consacrer à la peinture, devenant ainsi l’un des artistes de l’Art Mouvement narratif.
Optant dès le départ pour la figuration, il s’oriente vers la représentation de « fragments », atteignant une intensité et une présence extraordinaires dans des personnages reflétés uniquement par des parties du corps : une jambe, une épaule, un cou, une poitrine, une main…
Il travaillait à partir de photographies qu’il avait prises lui-même, et avec un sens aigu du détail et une manière très personnelle d’assembler des fragments d’images, extrayait des sections de différentes photos et recréait des moments intimes de la vie quotidienne, insinuant des histoires se déroulant hors du cadre. Gérard Schlosser ne voulait pas être considéré comme un « peintre réaliste » mais était certainement un peintre de la réalité.
Les titres de ses œuvres sont révélateurs, devenant une composante écrite du tableau, un prolongement mental de l’œuvre qui permet au spectateur de dépasser l’image vers un ailleurs assumé.
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Peinture murale par l’artiste brésilien Eduardo Kobra
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« Aragon et Elsa Triolet » (1963), photo de Robert Doisneau.
C’est si peu dire que je t’aime.
Comme une étoffe déchirée
On vit ensemble séparés
Dans mes bras je te tiens absente
Et la blessure de durer
Faut-il si profond qu’on la sente
Quand le ciel nous est mesure
C’est si peu dire que je t’aime
Cette existence est un adieu
Et tous les deux nous n’avons d’yeux
Que pour la lumière qui baisse
Chausser des bottes de sept lieues
En se disant que rien ne presse
Voilà ce que c’est qu’être vieux
C’est si peu dire que je t’aime
C’est comme si jamais jamais
Je n’avais dit que je t’aimais
Si je craignais que me surprenne
La nuit sur ma gorge qui met
Ses doigts gantés de souveraine
Quand plus jamais ce n’est le mai
C’est si peu dire que je t’aime
Lorsque les choses plus ne sont
Qu’un souvenir de leur frisson
Un écho des musiques mortes
Demeure la douleur du son
Qui plus s’éteint plus devient forte
C’est peu des mots pour la chanson
C’est si peu dire que je t’aime
Et je n’aurai dit que je t’aime
Louis Aragon, Le fou d’Elsa
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Les Amants de Verone, Pascal Campion
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Peinture de Arthur Sarnoff
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Ekaterina Yastrebova, peintre russe
« Deux amants à vélo ne traversent pas la ville, ils la transpercent comme un nuage, sur des pédales de vent. »
Didier Tronchet
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Jean-Philippe Charbonnier, Amoureux des quais de la Seine, Paris, 1960..
Un petit coin de parapluie contre un coin de paradis et c‘ est ainsi que tout fut dit.
Romy et Alain dans « La Piscine » de Jacques Deray, 1969.
« Les ronces »
Ce visage endormi que tes yeux éclaboussent
De ce bleu si profond où la nuit
Je ramasse
Ce qu’il faut de trajets de tes lèvres
À ma bouche
Pour pouvoir le matin s’arrêter
Se suspendre au bord
Du temps qui passe
Comme deux grands oiseaux
Alourdis par la pluie
Font sécher au soleil
Leurs plumes d’oreillers… »
Céline Coulon
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Peinture de Nicolas Roggeman
J’ai hâte de tenir dans mes mains la joie des tiennes. Quelquefois j’imagine qu’il serait bon de se noyer à la surface d’un étang où nulle barque ne s’aventurerait. Ensuite, ressusciter dans le courant d’un vrai torrent, où tes couleurs bouillonneraient.
René Char, Guirlande Terrestre (1952)
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Antonio Sgarbossa, peintre italien
« Je t’userai, je m’userai, je ne te quitterai pas, nous n’aurons pas de répit. Deux êtres humains doivent pouvoir vivre cramponnés l’un à l’autre sans respirer. Ça s’appelle l’amour. »
Françoise Sagan
Sculpture en bronze de Miles Johnston
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Peinrure de Jorge Mascarenhas
« Serre-moi dans tes bras, embrasse-moi, embrasse-moi longtemps, embrasse-moi, plus tard il sera trop tard. Notre vie c’est maintenant »
Jacques Prévert
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Jack Vettriano, La proposition (2017)
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Amoureux célestes par Celin Diaz
« Tu es mon soleil, ma lune et toutes mes étoiles. ” E. E. Cummings
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« L’idole éternelle », sculpture à la craie patinée, 1916, Auguste Rodin (1840-1917), Paris, Musée Rodin – Don d’Auguste Rodin.
Ému par l’admiration pour le travail de Michel-Ange, et précédemment rejeté lors de l’exposition annuelle du Salon à Paris, Rodin se rend en Italie où il a le moyen d’étudier attentivement la chapelle Sixtine, en particulier. Impressionné par la sculpture du grand maître de la Renaissance, il a essayé de fusionner une œuvre si monumentale avec un réalisme plus propulsif et plus vibrant, donnant plus de vitalité et de dynamisme à son travail. Sa production de billes, de bronze et de craie est copieuse, parmi des œuvres monumentales, des bustes et des portraits. En 1879, enfin, avec l’œuvre San Giovanni Baptist, il reçoit une mention honorifique au Salon.
Avec « l’idole de l’éternel » on assiste à un simple acte d’amour plus intime que le terme, les corps nus eux-mêmes parlent de leurs émotions, face à l’autre ils nous font percevoir ce moment presque célébrant, la douceur de la position des amoureux en question nous murmure tout ce qui est dû « sacrifice ». L’idole éternelle, contrairement à « Le printemps éternel », où la passion « non confrontée » et sanglante submerge le couple, les faisant fleurir dans toutes les parties les plus intimes et dans des gestes presque éclatants, est la représentation d’un héros moins propulsif : la douceur de son regard, et la grâce du torse féminin acte d’accueillir son visage qui s’appuie doucement et sensuellement sur son corps, dans un acte de dévotion et de dévouement. Qu’il y ait plus d’impulsion dans le pathos et de veemence dans les gestes passionnés, ou plus d’innocence et de sang-froid dans le moment suprême d’éros, Rodin, quel beau maître, peut nous montrer, sans fausses odeurs, toute la nature qui mène au plaisir sexuel. On sait que Rodin lui-même a demandé à ses mannequins, avant de poser pour lui, de s’approcher de leur corps, de le caresser, d’avoir une confiance plus naturelle avec lui, au sommet de la création artistique.
Connaisseur attentif des motivations de l’âme, Rodin disait : « L’art est la contemplation. C’est le plaisir de l’esprit qui cherche dans la nature et qui découvre l’esprit dont la nature elle-même est animée”
Sculpture de Antonio Canova
« Si rien ne nous sauve de la mort…qu’au moins l’amour nous sauve la vie. »
Pablo Neruda
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Monika Lunak, peintre
Si je te parle c’est pour mieux t’entendre
Si je t’entends je suis sûr de te comprendre
Si tu souris c’est pour mieux m’envahir
Si tu souris je vois le monde entier
Si je t’étreins c’est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir
Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons.
Paul Eluard, Certitudes
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Tableau de Ron Hicks
« Il ne faut pas rêver les couples ,mais il ne faut pas rêver la passion non plus ,la vivre oui quand elle est là ,mais ne pas lui demander de durer ,ne pas lui demander de suffire ,ne pas lui demander de remplir ou guider une existence .
Ce n’est qu’un leurre de l’ego .
La vraie question est de savoir s’il faut cesser d’aimer quand on cesse d’être amoureux(auquel cas on ne peut guère qu’aller de passion en passion avec de longs déserts d’ennuis entre deux )ou bien s’il faut aimer autrement et mieux »
André Comte Sponville, L’amour, la solitude
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Anouk Aimée & Marcello Mastroianni, » LA DOLCE VITA » (Federico Fellini, 1960).
Mon autre
Mon semblable
En cette chair
Qui nous compose
En ce cœur
Qui se démène
En ce sang
Qui cavalcade
En ce complot
Du temps
En cette mort
Qui nous guette
En cette fraternité
De nos fugaces vies
Mon semblable
Mon autre
Là où tu es
Je suis
Andrée Chedid
Maria Casarès & Gérard Philipe, « Les Epiphanies » 1947
(Pièce d’Henri Pichette– Théâtre des Noctambules).
La vie est semée de ces miracles que peuvent toujours espérer les personnes qui aiment. »
Marcel Proust
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Illustration de couverture par l’illustratrice française contemporaine, Malika Favre
(née en 1982) pour « This Impossible Light » de Lily Myers publié par Penguin Books en 2017 .
De l’auteur de la « femme qui rétrécit » vient ce roman en vers sur l’image corporelle, les troubles de l’alimentation, l’estime de soi, les mères et les filles, et les cicatrices psychologiques que nous héritons de nos parents.
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« Call Me », photographie de Keith Bernstein (britannique)
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Tamara de Lempicka, polonaise (1898 – 1980), Adam et Eve (1932)
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Photo de Henri Cartier-Bresson.
L’amour, c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur. »
Marcel Proust, La Prisonnière
Tant qu’il y aura des hommes, film de Fred Zinnemann, 1953
Burt Lancaster and Deborah Kerr
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Illustration Art Déco, « Arts Décoratifs, Le Baiser, Chat Cubisme », Fantasio 1925, par René Reb illustrateur (1883-1959)
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Historia de un amor, peinture de Fabian Perez
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The Abyss – » Paolo et Francesca », marbre, (1909 du sculpteur italien Pietro Canonica, (1869-1959), Musée Pietro CANONICA – Villa Borghèse, ( Rome )
Ce sculpteur italien fut également peintre et compositeur d’opéras.
Gardien de la tradition artistique italienne, il a rénové la Villa Borghèse et en échange de la promesse de faire don de ses œuvres à la ville, il fut autorisé à utiliser la villa et y installer son atelier.
Très célèbre en son temps, il s’est imposé dans toute l’aristocratie européenne notamment pour des œuvres commémoratives puis religieuses.
L’œuvre présentée captive l’attention, nous invitant à vouloir en savoir davantage.
Le thème de ce groupe relate les amours tragiques de deux amants nommés Paolo et Francesca, protagonistes de « L’enfer » de Dante dans « La divine comédie » (achevée en 1321).
Les amants malheureux sont piégés dans une éternelle vague de punition en enfer pour avoir commis le péché de chair alors qu’ils n’étaient pas destinés l’un à l’autre.
Cette sculpture traduit parfaitement l’émotion par la férocité des yeux devant l’horreur de la condition du couple et le désespoir qui les fait s’accrocher l’un à l’autre.
A remarquer le traitement du tissu qui les enveloppe, très détaillé et finement travaillé.
Si l’œuvre s’apparente au Classicisme, très vite l’expression des visages et des corps nous emmène vers le Naturalisme et le Réalisme en vogue à l’époque.
Pietro Canonica nous offre une sculpture remarquablement émouvante et inquiétante qui combine force et dramaturgie dans une narration exemplaire.
Peinture de Roberto Ferri
Pouvoir serrer quelqu’un dans ses bras comme s’il était le monde entier.
Orhan Pamuk
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The Kiss (2017) du sculpteur irlandais de renommée internationale, Rowan Gillespie, né à Dublin en 1953.
Bronze commandé par Burke Kennedy Doyle Architects pour Earlsfort Terrace, Dublin
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Clark Gable et Joan Crawford dans « Love on the run », réalisé par W.S. Van Dyke en 1936
Ingrid Bergman et Humphrey Bogart dans « Casablanca », réalisé par Michael Curtiz, 1942.
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Peinture de Jarek Puczel
Aimer, c’est avoir une lumière dans le cœur. La vie peut distraire d’une pensée ; un nuage peut dérober l’étoile ; cela n’empêche pas l’étoile et la pensée d’être fixes, l’une au fond du ciel, l’autre au fond de l’âme.
Océan de Victor Hugo.
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Graffs de l’artiste street art et plasticienne française Miss.Tic
L’amour est le sanglot d’une mer de tendresse, la larme d’un ciel de souvenirs et le sourire du champ de l’âme.
Khalil Gibran
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« Vacances romaines » avec Audrey Hepburn et Gregory Peck, réalisé par William Wyler, 1953.
Merci ….l’essentiel de la Vie….!
oui essentiel!
Tout ce que vous publiez est superbe, intelligent et raffiné, bravo !
merci Gilles !
Magnifique documentaire, par sa richesse d’œuvres et la beauté des textes. C’est un beau cadeau que tu nous fais pour la St Valentin.
Merci mon amie.
baisers d’amitié ma chérie
WOW 😍
Magnifique 🥰
Merci beaucoup Véro 🥰🙏
baisers
Magnifique reportage.
Merci Véronique.
merci ma douce amie
La superbe
merci
Merci le sel de la vie. Il manque peut-être un Chagall, grand amoureux.
je comprends mais je ne peux pas mettre tout