Ah, le printemps… La saison qui met du baume au cœur, où la nature remet de la couleur aux paysages, la saison qui dégage un sentiment de renouveau… La voici !
Saison symbolisant la renaissance et la fertilité, le printemps marque le renouveau de la nature, l’éclosion de fleurs colorées, le réchauffement des températures et le rallongement des journées. Il n’est pas surprenant que cette période de l’année ait inspiré de nombreux peintres au fil des siècles.
An Tchunpi (Fang Junbi, 1898-1986), Peach Blossoms, Beijing (Fleurs de pêcher, Pékin), rouleau suspendu, encre et couleurs sur papier, 59 x 39,5 cm, peint en 1973
Dotée d’une base solide en études classiques chinoises, Fan fut admise en 1920 à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris par examen et devint la première étudiante chinoise jamais acceptée dans cette école.
Peinte en 1973, Peach Blossoms, Beijing incarne un unisson des philosophies chinoises et occidentales.
Comme en témoigne le choix de l’encre comme médium, l’artiste a dépassé les limites de la peinture à l’huile. Les fleurs de pêcher en fleurs témoignent de l’amour de l’artiste pour sa patrie, tandis que les toits de tuiles des vieilles maisons évoquent l’atmosphère de la vie quotidienne des Chinois.
Dans la peinture de paysage traditionnelle, le ciel est généralement représenté comme un blanc. Dans ce tableau, l’artiste s’inspire des techniques de coloration des peintures occidentales pour créer des textures délicates et changeantes. Les fleurs épanouies et les maisons avec cour de Pékin résonnent d’un esprit humaniste qui englobe les sensibilités orientales et occidentales.
“Avec l’aube, vient plus de couleur” 2021, Agra Ritiņa, lettonne née en 1975, huile sur toile
Printemps précoce (2021) – Anna Berezofskaya (1986 – Russie), huile sur toile.
Née dans la ville de Yakhroma dans la région de Moscou, Berezovskaya a commencé ses études d’art au studio d’art privé en 2000 et est devenue étudiante au collège d’art et d’industrie Abramtsevsky en 2001. Depuis 2005, elle est membre de l’association des artistes russes.
Ses œuvres sont facilement reconnaissables par son style unique et sa maîtrise technique. À travers un style signature qu’elle appelle le réalisme poétique, Berezovksya rassemble les influences du réalisme, de l’abstraction et du surréalisme.
Elle utilise le symbolisme pour créer des œuvres sur toile et papier, sélectionnant avec soin des sujets qui transcendent le temps et l’espace pour transmettre ses idées et ses émotions. Ce faisant, elle est inspirée par la culture et la littérature russes.
Une invitation à la contemplation sereine des arbres en fleurs, à la manière des Japonais chaque année au printemps.
Cerisiers en fleurs, Damien Hirst, né en 1965.
Ce tableau s’inscrit dans la lignée des recherches picturales que Damien Hirst mène depuis la début de sa carrière sur la couleur et le geste de l’artiste, qui la présente en ces termes :
« Les Cerisiers en Fleurs parlent de beauté, de vie et de mort. Elles [les toiles] sont excessives – presque vulgaires.
Comme Jackson Pollock abîmé par l’amour.
Elles sont ornementales mais peintes d’après nature. Elles évoquent le désir et la manière dont on appréhende les choses qui nous entourent et ce qu’on en fait, mais elles montrent aussi l’incroyable et éphémère beauté d’un arbre en fleurs dans un ciel sans nuages.
C’était jouissif de travailler sur ces toiles, de me perdre entièrement dans la couleur et la matière à l’atelier.
Les Cerisiers en Fleurs sont tape-à-l’œil, désordonnées et fragiles, et grâce à elles je me suis éloigné du minimalisme pour revenir avec enthousiasme à la spontanéité du geste pictural. ».
Cerisiers en fleurs, Damien Hirst
Clémentine-Hélène Dufau ( France, 1869-1937), “Le printemps”.
“Spring in the room”,1904, Emil Nolde
Peintre expressionniste et aquarelliste allemand (1867-1956).
Considéré comme l’un des plus grands artistes de son époque, éminent représentant de l’Expressionnisme allemand, il fut très proche du parti nazi dont il soutenait les théories.
Cependant, ses tableaux ne plaisaient pas à Hitler, son style expressionniste flamboyant ne correspondant pas aux canons esthétiques du III ème Reich.
Il se vit interdire de s’approvisionner en papier et pinceaux et fut classé parmi les “peintres dégénérés”, un comble pour celui qui défendait un art racialement pur.
“Printemps”, Véronique Dumont, en terre cuite
Ce poème nous transmet une ivresse de bonheur et de tendresse : la nature se met à l’unisson de Victor Hugo, elle invite à l’amour, à la joie de vivre. Victor Hugo nous fait, aussi, percevoir l’écoulement du temps, le jour, le soir, la nuit, les mois qui se succèdent, comme un bonheur à savourer.
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
Victor Hugo, Printemps
David Hockney, “The Arrival of Spring in Woldgate”, East Yorkshire in 2011″.
On a vraiment envie de printemps. Et voilà le printemps avec les pâquerettes qui pointent le bout du nez …..quel ravissement!!
Paul Éluard écrit “Le Phénix”, où se trouve “Printemps”, en 1951, un an avant sa propre disparition. Ce dernier recueil du dernier amour est dédié à Dominique, connue en 1949. Il y célèbre l’amour-Phénix, qui renaît des cendres du désespoir.
Il y a, sur la plage, quelques flaques d’eau.
Il y a, dans les bois, des arbres fous d’oiseaux.
La neige fond dans la montagne.
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule.
C’est par un soir d’hiver,
Dans un monde très dur,
Que tu vis ce printemps,
Près de moi, l’innocente.
Il n’y a pas de nuit pour nous.
Rien de ce qui périt, n’a de prise sur moi
Mais je ne veux pas avoir froid.
Notre printemps est un printemps qui a raison.
Paul Eluard
Alphonse Mucha, Printemps, huile sur toile, 1916 (également utilisé sur la couverture de ‘Heart’s Internatonal’ 1922)
Un paysage printanier de Viktor Schesnyak , peintre russe .
” La Cueillette des Tulipes”, Frederick Morgan (1847-1927).
L’hiver a cessé : la lumière est tiède
Et danse, du sol au firmament clair.
Il faut que le cœur le plus triste cède
A l’immense joie éparse dans l’air.
Même ce Paris maussade et malade
Semble faire accueil aux jeunes soleils
Et, comme par une immense accolade,
Tend les mille bras de ses toits vermeils
J’ai depuis un an le printemps dans l’âme
Et le vert retour du doux floréal.Aussi qu’une flamme entoure une flamme,
Met de l’idéal sur mon idéal.
Peinture d’Alan Parry.
Aux chauds rayons de ton amour.
J’ai quitté mon triste hiver.
Pour un doux printemps refleuri.
Jules Sandeau
“Femme aux fleurs”, 1944, Salvador Dali, collection privée
Beth Munro (américaine, née en 1965), Bouleaux de printemps, 2017, huile sur toile, 101,6 × 101,6 cm, collection privée.
Déclaration de l’artiste : “Mes peintures, qu’elles soient composées de natures mortes, de paysages ou de formes abstraites, se concentrent sur le motif, la couleur et la texture.
Je m’inspire de tout, des œuvres impressionnistes de Cézanne aux peintures abstraites gestuelles de de Kooning, en passant par les courtepointes historiques réalisées par les femmes de Gees Bend.
Les costumes de cérémonie ethniques, les pochoirs des XIXe et XXe siècles et même les illustrations de mes filles continuent de m’inspirer.
J’ai grandi dans une famille d’artistes, dans laquelle mon père, designer et peintre, a joué un rôle important dans mon développement artistique. Matisse, Cézanne, Vuillard, Thiebaud et Janet Fish ont tous été des sources d’inspiration dominantes, et comme mon travail est devenu plus abstrait, j’ai été considérablement influencé par Diebenkorn, Rothko et Klee”.
Vanessa Cooper, “Sonate du printemps”, huile sur panneau de bois, feuille d’or, 90 x 80 cm.
Vanessa Cooper peint depuis son adolescence. Elle a étudié à l’Université de Portsmouth, a exposé son travail pour la première fois en 1987 et s’est progressivement bâtie une réputation d’artiste audacieuse et imaginative avec un amour profond de la couleur.
Les jardins de Claude Monet à Giverny, France
“Le printemps est de nouveau revenu.
La Terre est comme un enfant
qui connaît les poèmes.”
Le printemps est de retour.
La Terre est comme un enfant
qui connaît les poèmes par cœur ;
tant de poèmes, tant de vers,
labeur patient remportant enfin ses prix.
Strict, le vieux professeur.
Nous avons adoré la blancheur de l’ancien
barbe de monsieur,
sa neige brillante.
Maintenant, quand nous demandons ce que le vert,
qu’est-ce que le bleu,
La Terre connaît la réponse,
l’a appris.
Elle connaît.
Terre, tu es en vacances,
chanceux : jouez maintenant !
Jouez avec nous les enfants !
Nous essaierons de vous rattraper.
Heureuse et joyeuse Terre !
Le plus heureux doit gagner.
Chaque leçon le vieux professeur
lui a appris,
tout ce qui est imprimé dans les racines
et tiges laborieuses :
maintenant elle le chante !
Écoutez, la Terre chante.”
Rainer Maria Rilke
“L’inspiration pour ce sonnet est venue de
une visite à Ronda, dans le sud de l’Espagne, en
hiver 1912-13. Rilke avait entendu un
groupe d’écoliers chantant dans le Couvent
de Saint-Domingue, accompagné uniquement d’un
triangle et tambourin. Il ne savait pas quoi
signifiait leur chanson, mais le cœur léger
l’animation de leur chant se reflète dans la
cadences des deuxième et troisième strophes.”
Embracing Spring de Alejandro Jodorowsky
Harmonia Rosales (américaine, née en 1984), Printemps, 2018, huile sur lin à la feuille d’or, 24 x 24 pouces, collection privée
Harmonia Rosales est une artiste afro-cubaine américaine, née à Chicago qui a grandi à Champaign, Illinois. Elle cite ses parents comme l’étincelle de son intérêt pour les arts visuels.Sa première exposition solo, intitulée “Black Imaginary to Counter Hegemony”, a été installée au Simard Bilodeau Contemporary à Los Angeles.
Rosales travaille à réinterpréter les chefs-d’œuvre de la Renaissance en remplaçant les héroïnes noires comme sujet principal du tableau car elle dit que «la religion et le pouvoir vont de pair» et que les colons avaient utilisé la religion pour «manipuler et contrôler». Elle explique l’idée qu’un ciel dominé par les hommes blancs eurocentriques est tout ce que les gens voient et c’est ce que tout le monde grandit au point qu’une telle valeur leur est accordée. Ce point de vue lui a fait se sentir exclue de ce monde de l’art dominé par l’eurocentrisme qui a contribué à inspirer ses peintures. Elle a dit qu’elle espère pouvoir responsabiliser les gens avec l’art, même s’il s’agit d’un petit groupe d’individus et donner aux femmes de couleur “des œuvres d’art qui reflètent leur beauté qui a été ignorée pendant si longtemps”.
Paul Signac, “Arbres en fleurs”, 1896
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
.
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
Victor Hugo, “Le Printemps”. 1893
Peinture d’Erik Madigan Heck
Nous sommes au monde
et nous marchons sur l’enfer
regardant les fleurs
Kobayashi Issa (1763~1828)
“La fleur me dit : salut !
L’oiseau me dit bonjour !
Salut ; c’est le printemps !
C’est l’ange de tendresse
Arthur Rimbaud
Les estampes animalières d’Ito Jakuchu
Grand amateur d’oiseaux.
l’artiste utilise ici une technique rare d’impression de pochoirs colorés sur fond noir, pour mieux les représenter.
Dans la série d’estampes Kachozu (images de fleurs et d’oiseaux) datée de 1771 , se détachent sur un fond noir des oiseaux, voluptueux.
C’est lors de régulières visites au monastère zen Shokoku-ji de Kyoto qu’Ito Jakuchu, peintre du milieu de la période Edo, découvre et étudie de nombreuses peintures de fleurs et d’oiseaux, notamment de la Chine de la dynastie Song et Ming.
Pour cette série, l’artiste a choisi d’employer la technique du kappazuri soit l’impression monochrome sur planche de bois d’un motif, ensuite coloré au pochoir.
Un contraste qui permet à l’artiste de donner encore davantage de puissance aux couleurs des volatiles et des végétaux.
Le Printemps” par Fernando Andreini, 1843-1922
Le printemps à New York de Joy Laforme
“Les fleurs de printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin à la table des anges”.
Khalil Gibran
Le printemps de la vie, marbre, 1876, Antonio Giovanni Lanzirotti, sculpteur italien, (1839-1921).
Détail de cette splendide sculpture de marbre où une jeune femme tient dans ses mains un papillon en bronze entrelacé.
Le printemps par George Barbier, peintre, dessinateur de mode et illustrateur français Art déco (1882-1932)
Istanbul, Turquie.
Le Printemps, panneaux en faïence style Art-Nouveau conçus par J. A. Arnoux et fabriqués par la faïencerie française, “Hippolyte Boulenger & Cie” à Choisy-le-Roi.
Le printemps est à l’horizon.
Le design textile de Charles Voysey, Birds of Many Climes (1914-1918).
Il dépeint magnifiquement le changement de saison imminent
Salvador Dali – Premiers jours du printemps – 1929
Né à Figueres le 11 mai 1904, Salvador Dalí fait preuve très tôt de dons artistiques incontestables et d’une forte personnalité.
Soutenu par ses parents et ayant acquis pendant son enfance d’excellentes bases techniques, il peut continuer à approfondir ses connaissances à Madrid dès 1921 et à se perfectionner mais surtout il a l’opportunité d’intégrer les milieux intellectuels les plus avant-gardistes d’Espagne, représentés en Espagne par des personnes comme Luis Buñuel, Federico Garcia Lorca….
Après la Première Guerre mondiale, le surréalisme devient l’un des courants avant-gardistes les plus influents grâce à ses approches qui cherchaient à transformer l’existence humaine pour créer un monde meilleur.
L’œuvre « les premiers jours du Printemps » fait partie des premiers travaux surréalistes de Salvador Dali. A partir de cette année 1929, il trouve son propre style en renouvelant son inspiration picturale à partir des thèmes chers aux surréalistes, que ce soit la notion de mythe ou la psychanalyse.
Inspiré par les travaux de Sigmund Freud ou de Jacques Lacan, il invente la méthode paranoïaque-critique où il associe le rêve avec les éléments de l’inconscient, la libération des fantasmes et les techniques picturales des grands maîtres.
Cependant, par son refus de l’automatisme, des mots d’ordre collectif (surtout politiques), par son attitude individualiste, il déroge au surréalisme ce qui finira par être la cause de son exclusion du groupe dirigé par Breton.
L’œuvre « les premiers jours du Printemps » est une évocation lyrique de scènes quotidiennes de Figueres, sa ville natale , un parcours à travers ses souvenirs d’enfance et amplifiés par ses sentiments et sensations. Il est l’enfant au centre et différentes scènes l’entourent : des amoureux sur le banc public, un vieux ressemblant à Freud, une horloge qui marque le passage inexorable du temps, des enfants qui jouent dans la cour, … et son père, cet homme assis qui regarde dans une autre direction symbolisant ainsi le désaccord du père sur l’orientation artistique de son fils.
Mais pourquoi le printemps ? Ce retour aux sources n’est-il pas un éveil de l’enfant qu’était Dali, au printemps de sa vie et avant tout au printemps de son art prêt à éclore.
Sonia Delaunay, Printemps, 1971.
L’artiste. Sonia Delaunay invente avec son époux Robert Delaunay une esthétique singulière, où la couleur et l’abstraction sont fondamentales.
L’œuvre “Printemps” est une peinture abstraite.
La plasticienne mêle couleurs vives et formes géométriques pour symboliser la saison.
František Kupka, Printemps cosmique, 1913-1914.
František Kupka est un peintre tchèque pionnier de l’abstraction, qui a vécu et travaillé à Paris, de 1896 jusqu’à sa mort en 1957.
Convaincu du rôle primordial de la couleur, František Kupka se concentre, dans Printemps cosmique, sur ses variations.
Il illustre l’arrivée du printemps – la fonte des neiges, l’éclosion et la floraison des plantes – en peignant des motifs abstraits et des formes colorées, qui confèrent à la toile une certaine musicalité dans une synesthésie surprenante.
Paul Gauguin, Printemps Sacré, 1894.
Paul Gauguin est un artiste postimpressionniste, dont les œuvres ont été influencées par sa vie, de son amitié avec Vincent van Gogh à ses séjours en Polynésie.
En décembre dernier, sa peinture Te Bourao II (1897) a été vendue 9,5 millions d’euros par Artcurial à Paris.
Avec sa palette de couleurs vives et sa touche singulière, Paul Gauguin fantasme une Polynésie primitive et mystique.
Dans Printemps Sacré, on retrouve plusieurs éléments des tableaux de sa période tahitienne , notamment les deux femmes assises au premier plan, la scène de culte au second plan et la représentation d’une nature luxuriante.
John William Waterhouse (1849-1917), A Song of Springtime, 1913, huile sur toile, 71,5 x 92,4 cm, collection privée.
John William Waterhouse était un peintre anglais influencé par le style et les sujets des préraphaélites. Dans A Song of Springtime, le choix du sujet semble faire écho à la préférence des préraphaélites pour les cheveux roux, qui symbolisaient la passion. La nature verdoyante, la présence d’enfants et la nudité de la figure féminine font référence à la vitalité et la fertilité de la saison printanière.
Sandro Botticelli, Primavera, vers 1480
Sandro Botticelli (1445-1510), Primavera (Printemps), vers 1480, tempera sur bois, 207 x 319 cm, Galerie des Offices, Florence.
Sans doute l’un des tableaux les plus célèbres de Sandro Botticelli, cette œuvre allégorique représente Vénus entourée de Cupidon, des Trois Grâces, de Mercure, de Zéphyr, de la nymphe Clori et de Flore. Vêtue de fleurs, la divinité répand des fleurs autour d’elle et sur le monde.
L’œuvre laisse place à différentes interprétations, mais pour de nombreux critiques, elle représente la jeunesse, la passion, la fécondité, l’âge de l’amour et l’éphémérité du printemps (les Trois Grâces dansantes représenteraient dans ce cas les heures qui passent vite).
Estampe Japonaise de Kamisaka Sekka, Yoshino au printemps.
Une vue très stylisée de Yoshino, un site perché parmi les collines dans la Préfecture de Nara, à la période de floraison des cerisiers (sakura), répartis dans des plantations à des altitudes différentes, afin de les faire fleurir à plusieurs moments différents du printemps .
Yoshino est des lieux les plus célèbres parmi ceux où les Japonais se rendent pour admirer les fleurs (hanami) de cerisiers et s’extasier devant leur beauté. Il s’agit d’un sujet extrêmement fréquent dans l’art japonais et donc dans les estampes ; de l’ukiyo-e jusqu’aux estampes les plus contemporaines, les cerisiers au printemps sont une institution au Japon !
Printemps, également connu sous le nom de Le Retour du Printemps, est l’une des œuvres les plus connues de William-Adolphe Bouguereau. Réalisée en 1886, elle représente une nymphe au début du printemps.
Cherry Blossoms at Omuro Pagoda (Spring), un ōban vertical de 1960, d’Asada Benji (麻田辨次, 1899 – 1984), un peintre et graveur japonais du XXe siècle de Kyōto (京都) .
Une belle vue printanière de la célèbre pagode du temple Ninnaji (仁 和寺) à Kyōto, le temple principal de l’école Omura du bouddhisme Shingon.
Situé dans l’ouest de Kyōto, Ninnaji a été fondé pour la première fois en 888 après JC (pendant la période Heian) par l’empereur Uda, et a ensuite été reconstruit au 17ème siècle.
Il fait partie des monuments historiques de l’ancienne Kyōto, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le printemps, Francis Picabia, 1879-1953, huile sur toile
Le printemps de Tamara de Lempicka (1898-1980), peintre polonaise, huile sur toile, 1928.
Van Gogh, ”Amandier en fleurs”, exposé au Musée Van Gogh à Amsterdam.
Van Gogh a peint ce tableau en février 1890 en l’honneur de la naissance du fils de son frère Théo dont il est le parrain.
Pour symboliser cette nouvelle vie, Vincent a choisi de représenter les branches d’un amandier en fleurs , l’un des arbres les plus précoces au printemps.
Pour réaliser ce sujet, Van Gogh s’inspire de l’art japonais de la gravure . Cela se voit à la précision des lignes utilisées et au positionnement de l’arbre dans l’ensemble.
Les fleurs représentées ont aujourd’hui des tons principalement blancs, alors qu’à l’origine elles étaient nettement plus roses. Elles ont pâli sous l’effet de la lumière et leur couleur a hélas perdu de sa force.
Anita Arbidane (lettonne, née en 1983), Prima Vera, 2019, huile sur toile, 100 x 65 cm, collection privée.
Anita Arbidane est une représentante très significative d’une jeune génération de peintres figuratifs.
Diplômé en 2008 de l’Académie des Arts de Lettonie ; Anita participe à des expositions depuis 2004. Anita est déjà reconnue en Lettonie. Elle a impressionné le public avec son œuvre « Renaissance ; Le portrait du président avec un lapin», qui révélait le président de la Lettonie, Valdis Zatlers, vêtu d’une robe médiévale avec un lapin sur ses genoux.
Le tableau, bien que controversé pour certains, a été accueilli avec une sincère admiration.
Le travail d’Anita Arbidane attire l’attention par son style de peinture aristocratique et complexe, ainsi que par ses détails sophistiqués et ses personnages intrigants (par exemple, une femme tenant un homard aussi doucement qu’un bébé).
L’artiste combine la peinture classique et le flair historique avec des détails contemporains ; les mélangeant si doucement qu’il déforme les frontières de chaque époque .
Le printemps attendu impatiemment,
Bravo et merci Véronique de nous apporter par ta diffusion ce moment qui réchauffe les cœurs…🥰
meri Daniel
Tes partages sont tellement magnifiques 😍
Merci Véro pour ces précieux partages 🥰🙏
Une présentation exceptionnelle du printemps, saison de la résurrection de la nature. Chaque tableau est accompagné de détails, dont beaucoup sont uniques.
Merci beaucoup.
Merci de ta fidélité Hermina
merci de me suivre Christian
Magnifique documentaire sur le thème du printemps. Grande richesse des œuvres, il y a pour tous le goûts. Il faut les revoir plusieurs fois pour en profiter pleinement.
Félicitations ma chère Véronique.
Merci Sylvia oui il faut prendre le temps de savourer
Une bien belle ode au printemps, constellée de superbes images et de biens beaux poèmes et textes… Encore une fois, bravo et merci, ma Véro!
merci eric pour ton avis
Merci avec le Soleil dans les cœurs !
merci Gabriella savourer avec le coeur et le soleil revenu
Une belle promenade printanière avec diverses jolies surprises et découvertes . Merci Véronique .
Merci
Bonjour le voyage printanier m a égayé mon regard un vrai plaisir ce voyage merci
merci Christian de ta fidélité et des partages de mes publications sur Facebook
Je reçois par tes soins cette déclinaison du printemps comme un tour du monde onirique où la beauté se confond à mes multiples sensibilités. Merci Véronique 🥰🥰🥰
Heureuse que cette déclinaison du printemps ait procuré chez toi autant de sensations
Merci pour cet excellent choix de poèmes et de tableau, liant 2 arts majeurs : poésie et peinture !!
Merci
Merci pour cette magnifique balade printanière. Je t’embrasse et merci de nous faire découvrir des oeuvres superbes et toujours bien documentés.
LuLouf
Tendresse Luc merci pour ton commentaire